Conte du camp épisode 5 – la richesse de la vie sur Terre
Les voyageurs nous ont apporté des dessins et des explications sur les plantes : plantin, orties, reine des prés, lierre ; la rivière avec ses crevettes, ses tritons et les animaux qui peuplent la forêt comme les blaireaux et les fourmis. Très utiles informations pour nous autres !
Des voyageuses nous ont même rapporté avoir vu un chevreuil. Après la pluie des premiers jours, une armée de limace ont envahi le camp et les chaussure des scouts
Et puis il y avait les guêpes, jaunes, magnifiques mais si ennuyeuses au moment de manger. Et leur piqûre fait mal !
Savez-vous à quelle point la vie est précieuse ? Bien souvent, lors des migrations du peuple des étoiles, nous n’avons pas d’autre choix que de nous poser sur des planètes stériles et d’y semer la vie que nous avons transporté pour y créer temporairement un oasis. Et nous migrons comme cela d’oasis en oasis au milieu de l’univers qui sans vie.
Quand nous arrivons sur une planète comme la vôtre, pleine de vie, radiante, vibrante, c’est comme découvrir un précieux trésor. En contact avec cette vie, nous faisons le plein d’énergie, de vibration, de beauté …
Nous ne savons pas d’où nous venons. Dans nos mémoires nous avons toujours été migrants comme vos oiseaux migrateurs.
Une légende circule parmi notre peuple : nous serions né sur une planète, une géante gazeuse que nous aurions exploitée jusqu’à ce quelle devienne inhabitable. Seul quelques hordes de notre peuple, auraient appris à vivre outre espace, a force de transformations et de mutations. Et nous sommes condamnés à errer dans le vide, à respecter la vie que nous n’avons pas su préserver chez nous. Coupés de nos racines. Toujours étrangers.
Ne faites pas la même erreur jeunes humains. Préservez la nature.
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